Plus de ponctuation : des verbes, des vers, des phrases. Des uppercuts, des caresses, des cailloux dans nos chaussures.
Le sujet de cette hybridation ? la psychiatrie, les médicaments, ou plutôt devrais-je dire les drogues ? Les camisoles. Le sort réservé à celles et ceux qui subissent cela.
La vérité qui coule entre les lignes ? Qui est vraiment le malade de nos sociétés ? Qui se fait de l'argent sur quelles marges de quelles sociétés ? Quelles marges dérangent qui ? Et pourquoi ?
Du coup, qui est concerné par ce texte ? Tout le monde !
Parfois Esnault s'apostrophe, parfois il répète cette question qui semble être l'obsession de ceux qui l'entourent "quelle est la pathologie", comme s'il n'était réduit qu'à cela. Souvent nous restons cois, bras ballants, bouches cousues face à la force de son écriture, sa force de vie.
Extrait :
"Ce texte consiste à me construire une cabane
Un refuge
Un soin
Et le meilleur des soins est de fuir la psychiatrie
Et les psychotropes que l'on donne
Aux combattants
Militaires
Enfants soldats
Pour en faire des armes vivantes
Est-ce que cela aussi constitue un soin ?"
Et pour donner un écho en musique, alors, peut-être je dirai ça :
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