Judith Hogen a 70 ans. Son mari vient de mourir et elle se retrouve, sonnée, très seule dans leur maison aux états-Unis. Janet sa voisine fantasque essaie de toutes ses forces de la divertir ( scènes du voyage organisé pour le troisième âge d’anthologie !)
Dans un roman que son mari voulait qu’elle lise, Judith retrouve une photo. Probablement LE message posthume laissé par celui-ci !
Et quel message !
L’homme sur la photo représente le passé de Judith. Son enfance en France, sa famille mais aussi ses regrets, ses douleurs.
Telle une héroïne, une vraie, Judith va obéir à ce message posthume laissé par son mari et part à la rencontre de son propre passé.
Céline Curiol dans Les vieux ne pleurent jamais paru aux éditions Actes Sud ( décidément !) nous offre en Judith un vrai personnage féminin de 70 ans. Entendez par là, tout sauf une caricature.
La question de la rupture familiale est au centre de son roman. Une autre question tristement d’actualité l’est tout autant, mais je vous laisse découvrir.
Signé : Range le sas
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