C’est pas nous qui vous dirons le contraire chers lecteurs, dés lors qu’un roman, qu’une œuvre nous a bouleversé, alors, d’étranges phénomènes se produisent.
On se met tout d’abord à chercher, trouver, puis lire tout ce que cet auteur a écrit. On attend tous ses romans.
Et puis, ne le cachons pas, on se prend à rêver secrètement de le rencontrer l’auteur. L’Auteur.
Cet être à part qui a su mettre les mots, sur ce que nous portons sans savoir le dire !
Dans ce premier roman splendide, à tout juste 27 ans, Julia Kerninon réussi le tour de force à magnifier cette rencontre. L’Auteur et son lecteur.
Dans son roman court, fluide et brillant Kerninon nous met face à Lou, un jeune journaliste. Celui-ci a décroché une interview fleuve de Caroline N. Spacek, auteur à la réputation sulfureuse de bagarreuse enragée, auteur reconnue. Celle-ci va le garder quelques neuf semaines d’un été brûlant dans sa maison dans la campagne anglaise.
Le titre et le sous titre de Kerninon prennent alors tout son sens : Buvard, autobiographie de Caroline N. Spacek. Le buvard, c’est Lou, l’autobiographie, ce sont les heures de conversation qu’elle va lui offrir, chaque jour. Elle l’auteur révélée par un autre auteur. Elle reconnait en Lou une honnêteté qu’elle ne trouve plus ailleurs. La confiance tnaît. Tout devient possible.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire