30/01/2016

L’OMBRE ANIMALE de Makenzy Orcel

Oyé Oyé le dernier opus de l’enfant terrible des lettres Haïtiennes est sur nos tables ! Makenzy Orcel, après Les Immortelles, nous revient avec L’ombre animale, paru chez Zulma tout récemment.
On ne peut pas parler de roman, vraiment.
Ce texte est un chant, une litanie plus exactement.
Une femme, morte, enfin libérée de tous ses carcans, nous raconte sa vie. Son village, son île, son père – l’ignoble Makenzy- , son frère – le magnifique mais silencieux Orcel-, ses humiliations, et la lumière aussi, bien sûr.
Makenzy Orcel, dans sa quête se libère lui aussi pour ne garder que l’élan, la force. Pour ne servir qu’une seule chose, la langue. Celle qui dirait l’interstice entre l’ombre et la lumière, entre la vie et la mort.
Plus de point, plus de majuscule. Le lecteur sait quand il doit reprendre son souffle.

Avis à celles et ceux qui auraient aimé Syngué Sabour d’Atiq Rahimi.



Signé : Range le sas

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